L’état sanitaire est l’autre composante principale de la certification des plants de pommes de terre. La France a une situation privilégiée pour produire des plants de qualité. Plusieurs régions, à climat frais et humide, bénéficient d’une supériorité sanitaire reconnue (sols et environnement sains). De vastes espaces et des rotations culturales longues, de 7 à 8 ans en général, permettent de préserver cet avantage sanitaire.
Outre cet avantage «naturel», les cultures de plants répondent à des règles très strictes de production. Elles doivent, d’une part, satisfaire au schéma généalogique de production qui prévoit, notamment, l’utilisation de matériel de départ issu de culture in-vitro, et un nombre limité de générations au champ. Et, d’autre part, faire l’objet, à toutes les étapes du schéma de multiplication, de contrôles vis-à-vis des organismes nuisibles de la pomme de terre.
Ces organismes nuisibles sont classés en deux catégories :
- Organismes pour lesquels une tolérance est admise : parasites de qualité.
- Organismes pour lesquels aucune tolérance n’est admise : parasites de quarantaine.